...Make them believe you're strong...don't close your eyes...
Lors de la discussion, dure mais constructive, que j'ai eu avec mon chef, dans mon entreprise, il y a ...(je ne sais plus, je perds la notion du temps), il m'a dit:
- Il faut être forte! Vous ne vous en sortirez pas sinon!
Regardez, moi, à 50 ans, je dois me montrer fort tous les jours! Sinon, on se fait vite piétiner.
Ce jour-là, j'étais naze et j'avais le moral dans les chaussettes...avec, juste au bout de mon nez, cette maudite voiture à rembourser...rien d'autre...1500 euros restants, ça me paraissait démesuré...
Son discours a tournoyé dans ma tête depuis et il semblerait que je tire ma force nouvelle de cet "enseignement"! Au fond, non, je ne deviens pas plus forte, je crois que je suis née "petite vague fragile" et que je le resterai toujours!
Simplement, je prends conscience de la nécessité absolue de mieux le cacher, à présent...
Je laisse mes sentiments, chez moi, et j'encaisse, sans broncher:
à Mac Do, face à mes parents inquiets...j'ai encaissé face aux profs au CFA...qui ne m'ont pas tous dit des choses agréables, apprenant mon départ...
Je ne serai plus celle qu'on ménage, une fois qu'on a découvert sa grannnnde sensibilité!
Mais en même temps, je trouve ça bête. A chaque fois que j'ai craqué, les gens se sont montrés plus humains, plus sympas...mes compétences, etc. n'étaient pas remises en cause...mais en même temps, je n'ai jamais été amené à travailler plus de 6 mois, dans une même boîte!
Quoi qu'il en soit, ils se montraient plus compréhensifs aussi; ça libérait certaines tensions collectives.
Alors, certes, le monde du travail, c'est pas marrant et il faut se forger une carapace! C'est plus simple pour avancer, pour prendre du grade!
Alors, je fais comme tout le monde maintenant...mais au fond de moi, je rêve toujours du pays des Bisounours (mes parents n'ont pas su me faire comprendre qu'il n'existait pas, une fois sortie de l'enfance)...
Make them believe you're strong...