L'art d'ignorer la méchanceté...
J'ai longtemps été la victime des ironiques, des moqueurs, des cons quoi...(sauf quand ce n'était pas méchant)...
Puis, arrivée au lycée, j'ai voulu changer de toute urgence, être bien dans ma peau, ne plus subir..je m'y suis donc employée et je suis, depuis, plutôt satisfaite de moi. Même si, j'ai toujours du mal à adopter le comportement adéquat lorsque je me fais critiquée, dire de fausses vérités exagérées ou vannée méchamment.
Heureusement, ça ne m'arrive pas trop souvent!
Même si dans ces cas-là, j'affronte parfois le/la malotru(e) par l'humour maladroit, l'auto-dérision (mais chez moi ça devient vite une forme de fuite), l'agressivité accumulée au fond de moi depuis l'enfance a envie de remonter et d'exploser au visage de l'inconscient(e).
Le théâtre aidant, je parviens de temps à autre à mêler agressivité et ironie méchante dans les réponses que je fais à ceux qui me cherchent sans bonne raison.
Maiiiiss... mais parfois, la méchanceté des autres (de certains) me dépasse! C'est que je crois toujours dur comme fer au pays des Bisounours! Et j'ai une conception des relations humaines assez Peace and Love...
En gros, ceux que je ne peux pas blairer, je les ignore...
Or, beaucoup de vos ennemis plus ou moins directs et déclarés prennent l'indifférence pour un encouragement:
ils lancent des piques, des méchancetés diverses et variées...
C'est dingue, non?!
Fort de votre volonté de les ignorer...vous continuer à ne pas les voir, à ne pas sentir leur présence, leur parfum ou leur odeur de putréfaction..et bien les pauvres tâches passent à la vitesse supérieure! Ils/elles vous poursuivent....
Comment peut-on être aussi con(ne)?
Ont-ils été des puces, des teignes, des tiques, des vers dans une vie antérieure? Et vous, avez-vous été le pauvre chien/chat qui les subissiez déjà?
La méchanceté gratuite et sans fondement valable me laissera toujours perplexe...mais comme une déferlante je persisterai à me dire qu'il faut tracer sans se retourner, puisque je pars du principe que les gens que je n'aime pas ne comptent pas pour moi, donc ce qu'ils disent ne doit pas compter non plus...et pourtant, parfois, qu'est-ce qu'on aurait envie de les réduire au silence!